[Background] Nam'Garr Arn du Clan Loup de Givre

Prénom : Nam'Garr

Nom : Du clan Loup de Givre

Surnom : "Arn" ( Le protecteur )

Sexe : Gros. Non sans rire : un mâle, tout ce qui a de plus viril.

Âge : 40 ans (environ).

Race - Classe :  Orc Guerrier.

Alignement : Loyal - Bon

Classe Sociale : Guerrier / Chaman.

Etat civil : Veuf et père.

Taille : 2, 10. ( Taille moyenne chez les orcs)

Complexité : Simple. Un personnage tout en simplicité pour le vieux vétéran que je suis.

Caractère et moralité : Nam'Garr, autrefois, taciturne renfermé et méfiant, est devenu un orc nouveau qui apprécie la vie.. Quoi que qu'il puisse parfois se montrer bouillant, coléreux, vantard dans certaines occasions, il n'en reste pas moins prompt à se calmer; C'est un homme simple, fidèle, loyal, et bienveillant. Il peut faire montre d'une grande bravoure et d'une grande débrouillardise.

Étrangement, il n’a peu de rancune envers les humains, ayant relativement  bien passé sa période d’esclavage par rapport à certains de ses confrères orcs, et est généralement du genre à vouloir connaître quelqu’un avant de porter un jugement. Ce qu’il fait, c’est pour lui-même, la Horde, ou les personnes qu’il considère comme ses amis.

Nam'Garr est bon vivant; il aime la vie, la bonne chaire ( plutôt gourmand que gourmet, il n'est pas difficile), le bon vin et ... et la compagnie féminine. Sous ces apparences de gros dur en amure, c'est un sentimental, bien que très timide il faire montre de beaucoup d'attention envers la gente féminine.

Description physique : Bâti sur un modèle très répandu auprès des orcs, Nam'Garr est grand, massif et imposant; un guerrier musculeux et endurci. Son regard sévère, ses yeux rouges ainsi ses cheveux filasses, hirsutes, formant une crête décoiffée lui donne une apparence sauvage et féroce.


Histoire :


Voici cinq années que la porte des ténèbres avait été ouverte… Cinq années durant lesquels le sang et le feu s'était répandu dans les Royaumes de l'Est...

Ce fût une erreur, cet enfant, comme tant d’autres, arrachés de Draenor depuis leur plus jeune âge, des familles entières, s’étalant sur des territoires que les orcs croyaient acquis par leurs assauts victorieux…ce fût un choc lorsque Lothar fût tué, et que l’Alliance reprit le dessus.

Nam'Garr, agé de dix ans, fût pris par la tempête qui secoua les orcs : il fût capturé, séparé de ses parents - qu'il ne revit jamais- et emmené dans un des nombreux camps d’internement qui fleurissaient ça et là dans différents pays.

Esclave d’un riche marchand, assez influent sur la région, l'orc et ses compagnons d'infortunes  servaient de divertissements ou de mules pour diverses tâches trop fatigantes pour le marchand bedonnant et sa femme. Ils avaient également un fils, légèrement plus âgé que Nam'Garr, qui adorait le prendre à part pour lui montrer diverses choses, notamment la lecture et l’écriture, domaine où le petit orc se révéla plutôt doué, mais il n’usait pas souvent de ces apprentissages, il ne les trouvait que guères utiles au vu de sa condition actuelle.

Les jours passaient, Nam'Garrgrandissait et se bâtissait sur le même modèle que son peuple auparavant, ne souffrant pas de la léthargie qui consumait les forces de ses semblables , plus anciens, les empêchant de se révolter face à ce vulgaire marchand et sa femme aux allures de vautour.

Nam'Garr crût apprécier son sort lorsqu’il accompagnait son plus jeune ‘‘maître’’, il était devenu une attraction pour les enfants du village, sa force était admirée, mais n’imposait aucun respect : Les siens étaient impuissants, et le jeune orc ne tentait rien pour leur éviter tout ennui avec les humains.



Cette journée là, Nam'Garr retournait ‘‘chez lui’’, accompagné par le fils de son ‘‘maître’’, qui lui expliquait une fois de plus comment l’orc devrait se comporter.

« Je ne peux décemment pas t’empêcher de m’appeler ‘jeune maître’ quand nous sommes à la maison, car c’est mon père qui veut que tu m’appelle comme cela, mais lorsque nous sommes dehors, je préfère Josh…c’est moins courtois, mais ça fait moins coincé, ça te va mieux, sinon je ne suis plus du tout crédible face à mes amis. »

Nam'Garr n’écoutait qu’à moitié, la journée avait été dure : être la cible de divers paris n’était pas très agréable. Tout au long de la journée, il souleva un veau bien gras, tua deux oiseaux d’un simple jet de pierre, brisa des bâtons qui s’abattaient sur lui, et bien plus encore,…tout ça pour faire gagner quelques pièces à ce jeune homme qui lui faisait la morale, tout en traversant un grand jardin qui arborait un bon nombre d’herbes et de plantes variées.

Dès qu’ils franchirent la porte, la maîtresse de maison, à savoir la mère de Josh, se précipita sur son fils et l’étreignit dans ses bras, lui donnant un baiser sur la joue gauche (ou plutôt un coup de pommette osseuse).

« Mère ! Voyons ! Je ne suis plus un enfant ! se plaignit Josh en s’arrachant de sa mère.
- Je ne peux m’empêcher de voir mon tout petit, et ce sera ainsi jusqu’à ma mort …
- Eh bien vôtre tout petit a besoin d’un bain de toute urgence, la journée a été rude. »

Et tandis que le jeune homme se dirigeait vers l’escalier pour monter à l’étage, la femme se tourna vers Nam'Garr toujours habitée de ce dégoût qu’elle manifestait pour les orcs.

« Et toi, va aider tes bons à rien de congénères dans la grange, il y a du rangement à faire ! »

Nam'Garr ne s’était pas attendu à un peu de repos, il était à la fois content de pouvoir retrouver ses camarades d'infortunes, mais aussi révolté, car leur léthargie en faisait des êtres faibles, impuissants. Ce n’était pas leur faute, mais leur comportement ne montrait aucun signe d'évolution...

Le jour de sa libération, lorsque les troupes de Thrall débarquèrent pour délivrer tous les orcs du voisinage, Nam'Garr était isolé, pestant silencieusement contre Josh qui l’avait fait se tourner en ridicule devant d’autres humains, il aurait voulu les assommer tous, un par un, il aurait pût le faire, mais il ne voulait pas s'attirer d’ennuis et encore moins à ses semblables.

« A quoi bon… » grommela l’orc en se relevant, son dos effleurant le tronc d’arbre contre lequel il était appuyé.

Son choix était fait, il devait le faire, au moins pour lui, et partir…il avait acquis une certaine confiance des habitants humains, il allait en profiter pour en tuer quelques uns, les égorger à mains nues…les…

Toute cette rage ... le jeune orc n’avait que dix-sept ans, il semblait aussi impressionnant que les orcs adultes et en forme…sauf que ces derniers n’étaient plus que des larves léthargiques…Le manque de ce sang de démon…il ne l’éprouvait pas, étant né en Azeroth, et c’est pourquoi il voulait se servir de cette force, pour gagner un brin de liberté…ou une mort digne.

Mais lorsqu’il s’apprêtait à rentrer à la maison de ses ‘‘maîtres’’, le raid commença, des centaines d’orcs armés jusqu’aux dents qui pillèrent, massacrèrent, offrant la liberté à leurs semblables…

Nam'Garr ne savait pas ce qu’il lui arrivait, il était tranquillement retourné parmi les débris de la bâtisse, ramassa quelques affaires… trouvant une épée et un bouclier (en fait un vieux couvercle de tonneaux) qu’il décida d’emporter avec lui…puis quittant ce champ de bataille, ignorant les appels de ses semblables.

Il marcha en direction de cette rivière au loin, et lorsqu’il l’atteignit, un autre regard au loin lui donna sa prochaine destination…et ainsi de suite, se forgeant sa propre aventure, ses propres rencontres…malgré cette solitude croissante.

Les Loups de Givre, les Chanteguerres, toutes leurs anciennes coutumes... Nam'Garr n'avait jamais connu que la servitude. Ce n’est qu’au contact de ses semblables et de leurs moeurs "sauvages", lorsque les années passèrent et qu’Orgrimmar fût bâtie, qu’il apprit à les connaitre et se comporter en tant que tel, agissant avec honneur, suivant parfois son instinct qui le poussait à faire les bonnes décisions.

La Horde. La véritable Horde. Voilà qui était bon… Mais bientôt, Nam'garr ferait une rencontre qui allait changer sa vie…